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Titre du blog : La pratique du communisme selon marx
Auteur : lapratiqueducommunisme
Date de création : 17-11-2010
 
posté le 17-11-2010 à 11:17:28

B.3 Les avantages du libéralisme.

Tout d’abord le principal avantage avec le capitalisme est celui qui a provoqué la chute de la monarchie, c'est-à-dire le rendement élevé1. Le rendement est la somme d’une production par rapport à une norme établie. Ainsi lors des grandes découvertes, le rendement a dû être considérablement élevé car les normes avaient changées. Effectivement la norme pour une entreprise quelconque avant les grandes découvertes se limitaient à un cercle relativement restreint, c'est-à-dire, au maximum, satisfaire le marché d’une région. Après les grandes découvertes, il fallait satisfaire de nouveau marché beaucoup plus vaste et ainsi réaliser beaucoup plus de gains. De nos jours, il n’est pas rare de trouver des entreprises multinationales qui doivent satisfaire un marché mondial, notamment dans l’automobile. Le capitalisme permet un rendement énorme notamment grâce à la division du travail, comme nous l’avons développé précédemment. Un tel rendement a permis de faire des progrès considérables dans de nombreux domaines. En effet grâce à de grands rendements, les prix ont considérablement diminué et le nombre de provision a été accru considérablement. Effectivement en se basant sur la loi de l’offre et de la demande, si la quantité d’un produit demandé augmente, le prix diminue nécessairement car le produit n’est plus rare. Les grandes industries ont produit le plus possible, pour en vendre le plus possible et donc les prix ont considérablement chuté. Avec les prix qui ont chutés, le capitalisme a permis l’accès à la majorité des biens pour une grande partie de la population. De plus, nécessairement, si les entreprises veulent vendre beaucoup, il faut nécessairement qu’une grande partie de la population puisse acheter la marchandise vendue. L’appât du gain a donc provoqué un sérieux avantage pour la société.

Le deuxième avantage du capitalisme est le second facteur qui a précipité la chute de la monarchie : la concurrence. Les grandes industries sont entrées en concurrence les unes par rapport aux autres. Elles doivent donc dû innover en permanence pour pouvoir être concurrentielles. La concurrence a non seulement permis de baiser les prix, car l’utilisateur achète le produit qui est le moins chère, mais aussi a permis de faire de grands progrès techniques. Deux entreprises sont en concurrence lorsqu’elles produisent le même objet sur un marché donné. L’objectif de chaque entreprise étant de vendre le plus possible, pour vendre leur marchandise, elles doivent alors assurer leur vente auprès du publique. Pour se faire, elles ont deux possibilités, soit elles diminuent les prix de leur marchandise et ainsi s’assurent que leur marchandise soit la plus intéressante pour les acheteurs, soit elles innovent en améliorant leur produit. Autrement dit, soit elles deviennent les meilleures sur le prix, soit elles deviennent les meilleures sur l’innovation. L’innovation est le fait d’introduire quelque chose de nouveau dans un domaine particulier dans un but positif, c'est-à-dire combler le plus possible le besoin de l’utilisateur. Effectivement comme le fait remarquer Marx : « tout produit est un appât avec lequel on tâche d’attirer à soi l’être d’autrui, son argent. Tout besoin réel ou virtuel est une faiblesse qui attirera la mouche dans la glu. »2 Les innovations permettent de satisfaire des besoins virtuels, c'est-à-dire les diverses choses dont nous pourrions nous passer mais qui nous donnent envie ou nous facilitent la vie. Or, un objet qui comble un besoin, virtuel ou réel, est un objet que l’on désir nécessairement car, par définition, le besoin est un état d’insatisfaction dû à un sentiment de manque et donc nous le désirons car nous cherchons naturellement à nous satisfaire. Une bonne entreprise va donc chercher à combler un besoin ou à en créer un pour attirer l’argent d’autrui et ainsi faire des profits. L’innovation comme critère de vente a permis de réaliser des progrès considérables dans de nombreux domaines. De nos jours nous pouvons citer dans les progressions les plus fulgurantes : la téléphonie, l’informatique ou encore l’automobile. La recherche de la satisfaction des besoins humains, dans un but lucratif, a permis de rendre la vie beaucoup plus facile. C’est bien l’appât du gain qui a fait progresser la société. La concurrence entre les diverses entreprises a entraîné l’innovation des objets pour attirer le plus d’acheteurs possibles et ceci n’a pas manqué de faire progresser des secteurs tout entier.

1Qui a permit l’enrichissement rapide de la bourgeoisie comme nous l’avons développé dans la première partie : I.A Le remplacement de l’ancien système féodal par le système « moderne ».

2 Manuscrit de 1844, Paris GF Flammarion, 1996 Troisième Manuscrit p.186